Le « RAKU »

La première étape est la plus amusante car elle fait appel à la créativité. J’aime modeler la terre et me laisser guider par l’instant présent.

La phase de modelage terminée, la terre a besoin de sécher à l’air libre, elle se libère de l’eau et de l’air qu’elle contient.

Une fois sèche, la terre rencontre une première fois l’élément feu et se transforme en ce que l’on appelle « biscuit ». Cet instant est décisif, car une seule bulle d’air suffit  pour faire exploser la terre encore si sensible aux éléments extérieurs.

Après refroidissement, place à l’émaillage, c’est maintenant que les couleurs entrent en scène !

Une fois cette étape effectuée, une seconde cuisson est nécessaire pour fixer définitivement la poudre de verre sur la pièce en terre.

Dès que la température idéale est atteinte, la pièce encore en fusion est sortie du four. Le contact avec l’air provoque alors un choc thermique et fissure l’émail. La pièce termine ensuite son parcours dans de la sciure de bois, c’est ce qu’on appelle « l’enfumage », la fumée qui se dégage noircit les fissures et les parties restées blanches, cela donne du contraste à l’ensemble.

On assiste alors à la naissance d’un objet caractérisant  la technique du Raku.